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Un bonsaï c’est d’abord est un arbre en pot, qui est cultivé et taillé de façon à conserver sa taille réduite. On peut théoriquement créer un bonsaï avec n’importe quel arbre, même si dans la pratique certaines variétés sont plus adaptées que d’autres. Et notamment les érables.
L’érable japonais en bonsaï
C’est une variété emblématique de cet art, notamment pour la couleur changeante de ses feuilles. Au printemps elles sont d’une couleur rose/rouge lorsqu’elles sortent des bourgeons. Puis elles virent rapidement au vert jusqu’à la fin de l’été. Là elles prennent alors des couleurs allant de l’orange au rouge vif suivant le cultivar.
L’érable japonais, Avec Palmatum de son vrai nom, est vraiment un arbre adapté pour les débutants pour sa facilité de culture et sa pousse rapide. En hiver, lorsque les feuillles sont tombées on peut apprécier la fine ramification qui se développe année après année grâce aux tailles successives.
L’érable trident en bonsaï
De son vrai nom Acer Buegerianum, il tire son nom de la forme de ses feuilles qui sont formées de 3 lobes. A l’automne elle prennent une magnifique couleur orange, et c’est un régal pour les yeux. Mais ce qui fait également l’atout de cet érable, c’est sa vigueur. Il pousse très vite ce qui permet de créer de gros troncs et une ramification très dense en quelques années. Si vous aimez ces arbres qui ont une allure massive et imposante, alors acheter un érable de burger en bonsaï satisfaira votre envie !
Pourtant l’érable trident n’est pas si facile que ça à trouver en jardinerie. Il faudra plutôt regarder du côté des pépinières spécialisées dans le bonsaï. Elles en cultivent à partir de semis, ce qui est la méthode l’obtention et de reproduction la plus facile quand on veut avoir un contrôle total sur la firmation du futur arbre.
Et notre érable champêtre ?
On pense souvent aux érables japonais, en oubliant que dans nos campagnes nous avons également une variété qui se prête assez bien à crer un bonsaï. L’érable champêtre se trouve assz facilement et il a l’avantage d’être adapté à notre climat local. Certes ses feuilles sont moins colorées que le Palmatum, elles ne se réduisent pas aussi facilement, mais cela reste un érable bien de chez nous.
En conclusion, pour ceux qui veulent se lancer dans l’art du bonsaï, il existe de nombreuses variétés pour débuter et les érables sont les plus prisées. Nous avons une préférence pour les érables palmatum qui se déclinent en des centaines de variétés avec des couleurs de feuilles et de tronc différents, ce qui permet de se créer un belle collection autour de cette thématique.