Sommaire
Agile retrospective : mode d’emploi
La méthodologie agile a vu le jour au début des années 2000. Il s’agit d’une nouvelle façon de penser la gestion de projets. Cette méthode consiste à scinder chaque projet en sous-projets – appelés itérations, ou parfois “sprints”. Afin de vérifier la bonne marche du projet et établir la direction à prendre pour la suite, les équipes font un point à la fin de chaque itération : c’est
agile retrospectives
Agile retrospective : fonctionnement
Une rétrospective commence par prendre en considération l’état d’esprit de chaque participant. Il est important d’en tenir compte, afin de dénouer les éventuelles tensions au sein de l’équipe et de libérer la parole.
Ensuite, chacun des participants s’exprime sur l’itération qui vient de se terminer. Il s’agit là de faire de simples constats, de recueillir des données sur ce qui a fonctionné lors de l’itération, et sur ce qui a freiné sa réussite.
Une fois toutes les informations récoltées, l’équipe se lance dans un véritable brainstorming pour générer des pistes d’amélioration. Toutes les idées exprimées sont consignées avec soin, et on repère plus spécifiquement celles qui sont partagées par le plus grand nombre.
Il est nécessaire, ensuite, de passer par une phase de décision : à partir de toutes les idées nées de la phase précédente, on décide d’un plan d’action pour la suite.
La rétrospective peut alors être cloturée.
Conditions de réussite
Cette rétrospective est fondamentale dans la réussite d’un projet. L’objectif est de faire ressortir les dysfonctionnements de l’organisation, et de réfléchir à la meilleure façon de les résoudre dans la suite du projet. Il s’agit donc de regarder en arrière pour anticiper l’avenir de façon optimale.
Pour qu’une telle réunion soit aussi efficace que possible, il est important de respecter un certain nombre de règles implicites :
- Laisser chacun s’exprimer librement à sa façon : en un mot ou en mille.
- Ne pas porter de jugement sur les idées exprimées.
- Ne pas hésiter à laisser des temps de silence s’installer pour favoriser la réflexion et l’arrivée d’idées nouvelles.
- Penser à la qualité plutôt qu’à la quantité : il ne sert à rien de prévoir trop d’actions si elles ne sont pas réalisables.
- Adopter des objectifs mesurables.
- Penser à remercier le groupe pour sa participation.
Ce sont autant de règles qui favoriseront de bons échanges et donc une rétrospective efficace.